Une augmentation du stress oxydatif est souvent retrouvée dans la peau des patients atteints de vitiligo. En raison de ces données, il a été considéré l’intérêt de traiter les patients avec des vitamines ou des antioxydants présents dans certains compléments alimentaires. Cependant à ce jour, il n’y a pas de données significatives permettant de démontrer que la prise de vitamines ou d’antioxydants permet d’améliorer le vitiligo. Des études sont actuellement en cours pour évaluer les effets d’un antioxydant appelé « super-oxyde dismutase » présent dans certains compléments alimentaires associés à la photothérapie pour la repigmentation.

Le tatouage reste un traumatisme sur la peau et peut dans ce cas être considéré comme un potentiel facteur déclenchant du vitiligo.

Il est connu que les traumatismes et les frottements peuvent aggraver le vitiligo notamment lorsque celui-ci est dans une phase active (avec apparition de nouvelles lésions)
Le tatouage sera plus à considérer lorsque le vitiligo est stable. Il peut être proposé si possible de réaliser une zone « test » : réaliser un début de tatouage sur une petite zone et attendre 6 à 12 semaines pour voir si une lésion du vitiligo apparaît ou pas avant de considérer de faire le tatouage en entier.

L’épilation qu’elle soit chimique ou physique reste un traumatisme sur la peau et peut dans ce cas être considérée comme un potentiel facteur déclenchant du vitiligo.

Il est connu que les traumatismes et les frottements peuvent aggraver le vitiligo notamment lorsque celui-ci est dans une phase active (avec apparition de nouvelles lésions).

L’épilation sera plus à considérer lorsque le vitiligo est stable. Il peut être proposé si possible de réaliser une zone « test » : réaliser une épilation sur une zone peu visible et attendre 6 à 12 semaines pour voir si une lésion du vitiligo apparaît sur cette zone traitée avant de considérer de traiter l’ensemble de la zone.

Il est possible et surtout important pour faire repigmenter les lésions de pouvoir s’exposer au soleil. L’exposition au soleil est ainsi un principe majeur pour la prise en charge du vitiligo. Par ailleurs, il a été montré dans plusieurs études de population que le vitiligo était associé à un risque moins important de développer des cancers de la peau.

Cependant il est important d’éviter les coups de soleil, qui eux peuvent entraîner une inflammation dans la peau et donc potentiellement un vitiligo.

Le vitiligo n’est pas une maladie génétique comme par exemple l’albinisme. Il existe cependant une prédisposition génétique qui prédispose à développer la maladie qui est désormais bien démontrée.
D’une façon générale le vitiligo touche environ 0,5 à 1% de la population mondiale (homme et femme de façon égale). Il n’y a pas de différence de fréquence selon la couleur de peau ou l’origine ethnique. Les parents au premier degré (enfants, frères et sœurs) d’une personne atteinte de vitiligo ont un risque de développer la maladie qui augmente à 5 à 8% (soit environ 10 fois plus de risque). Ils ont cependant plus de 90% de chance de ne jamais développer la maladie.

Le vitiligo est une maladie inflammatoire ou auto-immune chronique qui n’est en rien d’origine infectieuse. Cependant au début de l’évolution, le vitiligo est souvent à tort diagnostiqué comme une maladie appelée « Pityriasis Versicolor » très fréquente liée à la prolifération d’un champignon sur la peau et souvent traitée par des traitements antifongiques.
Par ailleurs, dans les populations indiennes, le vitiligo est souvent confondu avec la lèpre. Cependant ce sont des erreurs diagnostiques faisant considérer le vitiligo comme une maladie infectieuse.